Réseaux d'interactions - Flux d'énergie

Introduction

Description des relations trophiques ou alimentaires entre organisme, on est donc à cheval entre l'écologie des communautés et l'écologie des écosystèmes. Les réseaux d'interactions trophiques permettent la jonction des 2. Principe de base énergétique : Déperdition d'énergie à chaque transfert entre 2 entités.

Pyramide des biomasse et des énergies

Ecosystème terrestre : Plus on monte dans la chaine, plus on perd de l'énergie, de même pour la biomasse.

Ecosystème aquatique : Le phytoplancton a un taux de croissance important, avec un cycle de vie très court. Il met donc rapidement de la biomasse en haut de la chaine. Pyramide de biomasse est donc inversé.

I) Facteurs déterminant la quantité transitant entre maillon

1. La proportion de chaque niveau consommée par celui du dessus
2. L'efficience des transferts d'énergie
3. La stoechiométrie (contenu en nutriments) des autotrophes, des détritus et des proies

A) Prélèvement de biomasse

Relation positive entre la quantité de biomasse disponible et la consommation. Plus la biomasse augmente, plus la consommation augmente. En moyenne 13% de la NPP terrestre est consommée par les herbivores et 35% pour la NPP aquatique. On a des taux de consommation différents entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. On a beaucoup plus de biomasse en milieu aquatique pour une même biomasse disponible.

Il y a très peu de structure de défense chez les producteurs primaires aquatique contrairement aux producteurs primaires terrestres.

Plusieurs hypothèses :

• Contrainte des prédateurs - Cascade trophique (Hairston 1993)
• Stratégies de défense des plantes
• Qualité nutritive

B) L'efficience trophique - Rendement écologique

Les endothermes n'ont pas un gros rendement écologique (biomasse) car ils perdent beaucoup d'énergie à réguler leur température contrairement aux ectothermes.

C) Qualité nutritive / Stoechiométrie

Lion de mer en Alaska : Diminution relativement forte à partir des années 70. Pas de chasse, parasites, maladies. Les lions de mer des années 2000 sont plus petits et moins de reproduction. Ils consomment plus de poissons qu'avant et sont plus efficace en stratégie alimentaire donc dépense moins d'énergie.

Ce qui a changé c'est la qualité de la nourriture, on retrouve dans leur estomac majoritairement des poissons de type anchois dans les années 70 alors qu'à partir des années 80, on a un changement d'alimentation, favorisant le cabillau. Les cabillaux n'ont pas la même qualité nutritive que l'anchois. Donc chagement de régime alimentaire et pas la même qualité car on a pas les mêmes ratio de ressources. On pense que le changement climatique à eu un lien avec le changement d'alimentation (?)

La quantité d'énergie transitant d'un niveau trophique à un autre dépend :

• de la qualité de la ressource
• de l'abondance des consommateurs (prélèvements)
• de la physiologie des consommateurs (homéothermes vs poikilothermes)

Les interactions entre les espèces déterminent les transferts d'énergie au sein d'un écosystème.